Devenir psychologue demeure, aujourd'hui encore, la façon la plus directe et sérieuse de se préparer à la pratique de la psychothérapie. Mais est-ce respecté par chacun des professionnels?

Devant une loi imparfaite, d'autres professionnels que les psychologues peuvent devenir psychothérapeutes et pratiquer la psychothérapie. Le titre de psychothérapeute n'étant pas protégé, il est donc possible de se positionner comme psychothérapeute simplement par son propre souhait et offrir ses services.
Nombre de psychologues ont croisé des gens se disant doté d'un don particulier et des capacités de soulager les personnes de leur douleur. Devant leur manque de formation, l'on peut tout à fait aussi y voir un manque de sérieux. Toutefois, espérons que la grande majorité des personnes professionnelles de la psychothérapie n'ont pas choisi ce chemin et qu'une réelle connaissance est présente. En effet, il ne faut pas stigmatiser la profession car chaque patient pourra y trouver son compte.

Pourtant, il faut également alerter sur le fait qu'un manque de formation peut tout autant nuire plutôt qu'aider les personnes en souffrance ou en questionnement.

Il serait donc aujourd'hui essentiel de mobiliser les pouvoirs publics sur les dangers que comporte l'utilisation d'un titre méconnu du grand public car le doute est bien présent dans l'esprit des patients en recherche de professionnels. Preuve en est des mots clés les plus tapés sur google comme "psychologue ou psychothérapeute" ou encore "différences entre psychologue et psychothérapeute".

Chez nos confrères québécois, une loi vient d'être récemment votée afin de réglementer la profession et de sanctionner l'utilisation du titre de psychothérapeute par une formation ou par certaines exigences énoncées au sein de la Loi 21.

Avec l’avancée en âge, on assiste à un déclin des capacités cognitives

Et cela d’autant plus rapidement lorsque les individus sont âgés, cependant ce vieillissement cognitif est différent selon les personnes.

Par fonctions cognitives, il faut comprendre, l’ensemble de nos capacités nous permettant de mémoriser, de faire preuve d’attention, de perception, de pensée, de faire intervenir le langage, ou encore de pouvoir anticipation une action.

Rapporter ces observations au domaine de la sécurité routière peut faire frémir, d’autant plus qu’il n’est pas rare d’entendre relater par les médias qu’un octogénaire s’est engagé sur l’autoroute à contre sens où roulait sur la bande d’arrêt d’urgence à 50 kilomètres-heure. Conjointement à la cognition, on assiste aussi à une diminution des capacités sensorielles, diminuant l’aptitude à la conduite du fait d’une baisse visuelle et auditive. Il serait donc nécessaire en cas de gène de procéder à une évaluation des habiletés par l’intermédiaire de tests psychotechniques. Alors même si les personnes âgées de 65 ans ou plus sont moins victimes que les plus jeunes d’accidents de la route, lorsqu’ils en sont victimes, les conséquences en sont mortelles.

Les analyses étiologiques des accidents de la route montrent une variation comportementale selon l’âge du conducteur. Il apparaît chez les plus jeunes un comportement de prise de risque par excellence avec une tendance à consommer alcool et substances illicites avant la prise du volant associé dans certains cas à des excès de vitesse pouvant aussi être isolés.

“le temps pour traiter une information et y réagir va fortement diminuer avec l’âge”

A l’inverse chez les personnes âgées cela va de pair avec les difficultés débutantes liées au vieillissement et engendrant une diminution des capacités perceptivo-cognitives mais aussi une diminution de la vitesse de traitement de l’information. Il faut comprendre par la, que le temps pour traiter une information et y réagir va fortement diminuer avec l’âge, de ce fait, une personne âgée mettra plus de temps pour réagir à un panneau de signalisation indiquant par exemple une diminution de la vitesse.

Ces observations sont notamment perceptibles et manifestes lors de la réalisation de tests psychotechniques vérifiant les aptitudes à la conduite. Lorsqu’il est demandé à un sujet âgé de plus de 60 ans de sélectionner le stimulus pertinent présenté dans la consigne parmi une pluralité d’autres stimuli, on remarque une majoration du temps de réaction et une difficulté à inhiber les informations distractives. Les fonctions exécutives sont aussi modifiées et les tests montrent de plus grandes difficultés dans la mise en place de stratégie et de planification.

Les tests psychotechniques, un moyen efficace de tester ses capacités

Afin de ne pas discriminer une population plus âgée face à une suspension ou une invalidation de permis l’obligeant à passer une batterie de tests psychotechniques, certains centres même s’ils restent rares tiennent compte de l’âge et des troubles présentés par les personnes qu’ils soient neurologiques, mentaux ou moteurs. C’est le cas de la société AAAEP, où les tests sont adaptés selon la pluralité des problématiques présentées par les « conducteurs ». Le diagnostic de la batterie de tests utilisées par ce centre rend compte de manière fidèle et stable la compétence du candidat à récupérer ou préserver son permis de conduire.

L’ambition de cet article n’est en rien de stigmatiser une population âgée, mais bien plus de tenter d’expliquer les mécanismes à l’origine des comportements observés sans omettre d’oublier que la conduite de sa propre voiture permet de maintenir une des facettes de notre indépendance.